Abstract
Cet essai retrace les tentatives faites par les prosodistes pour noter (score) le rythme de la poésie, notamment à l’aide de systèmes de notations empruntés à l’harmonie diatonique. La notation articule deux impulsions contradictoires : l’enregistrement d’une voix posée comme préexistante, et la génération de mise en voix ultérieures. En outre, elle introduit un ensemble de disjonctions entre le corps des voix qui sont notées ou qui interprètent la notation, et le corps de la marque en tant que signe visuel, tout en pointant vers leur réconciliation. L’appel à la musique devient un moyen de réguler ces tensions en même temps qu’il tente d’évacuer les excès rythmiques auxquels la scansion traditionnelle n’a jamais été capable de rendre justice.
Original language | English |
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Article number | 153 |
Pages (from-to) | 34-49 |
Number of pages | 16 |
Journal | ARCADE Colloquy: Prosody Histories |
Volume | 153 |
Early online date | 1 Apr 2017 |
Publication status | Published - 15 May 2018 |